La donnée est sans nul doute un actif important de l’entreprise, notamment du point de vue de la concurrence. La question est dès lors de savoir comment concilier valorisation de ces données avec le cadre juridique actuel et le RGPD.

Depuis le RGPD, il n’y a pas que la valorisation des données dans un objectif économique de l’entreprise mais il faut aussi prendre en compte les droits et libertés des personnes, qui doivent être protégés.

La stratégie de valorisation des données est la première étape pour savoir quelle donnée peut être valorisée et savoir dans quelle position l’entreprise se trouve vis-à-vis de concurrents. De plus, il existe différents types de données (Point 2.1) à toujours mettre en lien avec l’enjeu de la protection des données et des droits et libertés des personnes concernées. La qualité de la donnée est aussi à prendre en compte et doit être également mise en lien avec le RGPD. Cette dernière doit être « nettoyée » (Point 2.1) mais ce processus est coûteux.

Par ailleurs, l’intelligence est en plein essor partout dans le monde, avec diverses technologies et divers algorithmes qui apprennent à l’algorithme à reconnaitre telle chose ou à s’améliorer par l’apprentissage et c’est dans ce cadre que la valorisation des données intervient.

L’auteur de l’article explique d’ailleurs de manière détaillée comment fonctionne l’intelligence artificielle notamment dans le cadre de la valorisation des données. La machine donne de la valeur à telle ou telle donnée et de ce fait permet à l’entreprise d’avoir un sérieux avantage par rapport à ces concurrents, ce qui n’est pas négligeable. Cependant, l’utilisation de l’intelligence artificielle est coûteuse et doit être reliée aux réglementations européennes : le RGPD et cadre juridique sur l’IA présenté au printemps 2021 (Point 3.2) 

 Pour finir, le RGPD permet à la valorisation des données d’être liée à la protection de ces dernières et ainsi d’éviter que des dérives voient le jour (Point 4).